JUDITH (5 mai)
Le temps de Sainte Judith, va durer jusqu’au dix-huit.
Judith SALOMÉ (vers 1550 – après 1611)
Judith SALOMÉ ! Quel nom merveilleux !
Mariée à François BREHIN, Judith serait née aux alentours des années 1550. Je lui connais deux fils, Guillaume et François, tous deux baptizés à Mazé (49).
Le cinquiesme jour du moys de may mil cincq cens quatre vingt et sis fut baptizé Guillaume filz de Françoys BREHIN et Judit sa feme, furent ses parains Me Maurille LE MERCIER prestre et Guillaume DELEPINE et la marene Renée femme de Gilles LENGLAYS…
Le vinctieme de novembre an que dessus fut baptisé Fransouas fils de Fransouas BREHIN et Judique sa femme, furent ses parains Charles LARCHER, Maturin LICOUAIS et sa mareine Yolen BERAULT femme de messire La ROCHE.
Nulle part n’est inscrit la preuve que le patronyme de ma Judith soit SALOME… Je commence à craindre le pire…
Au mariage de François BREHIN, son fils, le 22 novembre 1610, elle n’est pas mentionnée :
Le xxii jour de novembre mil six cent dix ont epouzé François fils de deffunt François BREHIN avecque Michelle fille de René ROUSSIGNEUL et Jehanne DURANT ses pere et mere.
On apprend qu’elle est encore en vie en 1611, puisqu’elle est la marraine de Renée BREHIN, fille des précédents, baptisée le 20 novembre 1611. Son nom de famille n’est toujours pas mentionné.
Le xxè jour dudict moys et an que dessus fut baptizé Renée fille de Françoys BREHIN et de Michel sa femme et a esté son parain René ROUSIGNEUL et sa maraine Judique veuve de defunt François BREHIN.
Toujours pas de SALOMÉ… Ma jolie Judith SALOMÉ me semble bien n’exister que dans mon imagination… En observant sa fiche, je m’aperçois que je l’ai créée en 2009… Cela fait trop longtemps pour que je me souvienne comment… Mais je comprends soudain d’où vient l’erreur : dans l’acte de baptême de son premier enfant, au lieu de lire « fils de François BREHIN et Judit sa feme« , on a lu et transcrit « fils de François BREHIN et Judit SALOME »… et voilà le début d’une légende qui s’écroule ! (Est-ce moi qui ait mal lu ou l’ai-je recopié rapidement sur Geneanet ? Mystère… Il faut dire que Judth SALOMÉ… c’était quand même trop beau pour être vrai !!!)
Quelques recherches plus tard, la preuve irréfutable de cette méprise tombe. Voici l’acte de décès de Judith LICOIS, veuve de François BREHIN, inhumée le 23 décembre 1618 à Mazé !
Le xxiii ème jour dudit mois obiit deffunte Judit LICOIS veuve de deffunt François BREHIN pour le repos de son ame a esté dit et célébré un service avecque procession et la litanie.
Je perds une jolie Judith SALOMÉ… mais il me reste quand même une Judith !
Sainte Judith
Nominis donne une sainte Judith, alias Jutta von Sangerhausen, qui, s’étant retrouvée veuve encore très jeune, quitta son pays, sa famille et tous ses biens pour rejoindre son frère Hannon, le grand-maître des chevaliers teutoniques, en Prusse, où elle passa sa vie dans la prière et le service des indigents. Elle est honorée par les Prussiens comme leur patronne nationale (✝ 1260). Il y a peu de chances cependant que cette Sainte Jutta ait donné son nom à ma Judith. Son prénom provient certainement de l’Ancien Testament, qui contient d’ailleurs deux Judith : la première apparaît dans la Genèse, où elle est la femme d’Ésau, le frère aîné de Jacob, la seconde est l’héroïne du Livre de Judith, dans lequel elle écarte la menace d’une invasion assyrienne en décapitant le général ennemi Holopherne.
Feuilles d'ardoise - Notes Généalogiques d'Anjou et d'Ailleurs 
C’est vrai que ça sonnait bien 😉
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Dommage pour votre Judith SALOME… Deux arrière-petits neveu et nièce à moi donc vos lointains cousins ont les prénoms bibliques suivants et pas très courants à l’heure actuelle : Salomé qui adore la Bretagne et les Bigoudènes et son frère Jonas. Salomé m’appelle Madame Thérèse (mon vrai prénom étant Marie-Thérèse) et m’envoie des jolis dessins de « Bigoudènes-sardines ! Je lui ai répondu en faisant un tableau de patchwork…
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Ce sont de très jolis prénoms… Mes amitiés aux « Bigoudènes-sardines » !
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Judith est déjà un beau prénom original, mais j’aime beaucoup ton histoire. Tu aurais pu rectifier l’arbre en l’oubliant, mais cette femme aurait perdu de sa prestance. Là, elle devient presque un personnage de légende. J’adore !
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