Mon sosa 666 est-il diabolique ?

Par curiosité et à l’instar de nombreux généalogistes précédemment, je suis partie moi aussi à la recherche de mon sosa 666. Et je suis allée de surprise en surprise. A tel point que je me demande, tout comme ici, si mon sosa 666 n’est pas quelque peu diabolique…

 

Gallica

 

Tout d’abord, François GAUDICHEAU – ainsi se nomme mon ancêtre en question – est mariée à Jeanne GAUDICHEAU, ce qui, déjà, je trouve, est diablerie, ou, à tout le moins,  embrouilles garanties ! Car je ne sais rien, ou presque, de ce François GAUDICHEAU. Les noms de ses parents,  René GAUDICHEAU et Philippe LIZEE , qui apparaissent sur son acte de mariage, ne se retrouvent nulle part ailleurs. Il ne semble pas non plus avoir eu ni frère ni sœur… Très curieux… N’est-ce pas …  diablerie ?

Noces de François GAUDICHEAU et Jeanne GAUDICHEAU, le 10 mai 1689, Faveraye-Mâchelles – (AD49 – Faveraye-Mâchelles – BMS 1615-1691, vue 213/249)

Mais cela ne s’arrête pas là ! Impossible non plus de mettre la main sur l’acte de baptême de sa fille, Jeanne GAUDICHEAU, qui, elle aussi, ne semble avoir eu ni frère ni sœur. Encore une diablerie ?

Et ce n’est pas tout ! Quand cette fille unique, Jeanne GAUDICHEAU, se marie, en novembre 1721 au Voide, son père est déjà décédé et elle est dite de la paroisse de Montilliers. Or, effectivement, début 1721, l’acte de décès de François GAUDICHEAU est là. Il est dit âgé de 55 ans. Or lorsque l’on a 55 ans en 1721, c’est que l’on est né en …  1666 ! Cette fois, c’est quasi certain, mon François GAUDICHEAU est vraiment diabolique !

Acte de décès de François GAUDICHEAU, 10 juillet 1721, Montilliers – (AD49- Montilliers – BMS – 1700-1728, vue 246/344)

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Tout ceci est bien-sûr exagéré, mais quoiqu’il en soit, je suis toujours désespérément à la recherche d’informations sur cette branche GAUDICHEAU. Autant l’ascendance de Jeanne GAUDICHEAU est limpide, autant celle de son mari, François GAUDICHEAU, reste hermétique, mystérieuse et quasi muette… Mais je ne désespère pas et peut-être que l’année prochaine, j’aurai de nouvelles révélations à vous faire sur mon sosa diabolique… !

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Toutes les illustrations sont sur GallicaBnF.