CALENDRIER de l’AVENT 2021 – Jour 5
Petite note trouvée sur les plus anciens registres paroissiaux de Fresnay-sur-Sarthe.

L’an mil six cent deux aux moys de janvier et febvrier une maladie courut en ce pais qu’on nommoit et s’appelloit la coqueluche à laquelle presque grandz et petitz de tous sexe furent fors vexés et tourmentéz et en mourut quelques ungs et devison qu’elle estoys connue par toute la France et au moys de septembre ensuivant audit an la contagion courut en ce pais en ceste ville en mourus au contenu du livre…
Effectivement, pour l’année 1602, parmi les actes de décès, on peut lire ceci :

797- Le premier jour du moys d’octobre an susdit nous fut raporté que la femme de Jehan TROUILLART estoyt lorte de la contagion.
798 – Le 2è jour dudit moys an susdit deceda ledit Jehan TROUILLARD de la contagion avec treze (?) petitz enfants.
Je ne suis pas certaine du mot « treize », mais si tel est le cas, je comprends alors la raison pour laquelle cette coqueluche est restée si tristement célèbre dans cette paroisse et qu’un prêtre ait estimé si important de le noter. (Pas de décès cependant, dans ce registre, explicitement attribué à la coqueluche au cours de cette année 1602…)

En 1954, à 16 ans, mes parents et moi étions à Sauzon (Belle-Isle-en-Mer) ches mon frère aîné et ma belle-soeur qui tenaient alors l’usine Amieux à Port Bellec, lorsque mes petites nièces furent atteintes de la coqueluche. Elles me contaminèrent et je fus atteinte de la « coqueluchette », beaucoup dans l’île aussi. Retour presto à Angers et malgré les sirops calmants ou je m’endormais sur la table ou bien j’avais des quintes où j’étouffais à plusieurs reprises; C’est affreux je m’en souviens encore. Je ne crois pas que nous avions été précédemment vaccinées…. Plus tard, bien plus tard, mes fils pourtant vaccinés (enfin je le pense) eurent des quintes de toux mais pas d’étouffements… Pas étonnant qu’en 1602 on ait écrit tous ces articles…
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Oui, maladie très impressionnante par sa toux !
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